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A la découverte de nouveaux horizons

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A la découverte de nouveaux horizons
19 mars 2010

11 mai - Arequipa -> Puno

Réveil à 6h30 ce matin ! Il est temps de préparer rapidement nos affaires, de prendre une bonne douche bien chaude et nous voilà en route à 7h45 avec notre taxi.

Arrivés au Terminal, une mauvaise surprise nous attend. Il n'y a plus de billets avec "Cruz del Sur". C'est ça de vouloir remettre les choses à plus tard. On décide de se "rabattre" sur la compagnie de bus "San Cristobal del Sur" qui propose des billets à 20 soles/p. Il ne faut pas oublier de régler également la taxe à 1.50 soles/p.

Au vu du design sur les bus, cette compagnie semble travailler avec "Ormeño" !

Le départ est prévu à 8h00, 30 minutes plus tôt qu'avec "Cruz del Sur" qui proposait des billets à 53 soles/p. Autant dire que sur ce coup-là, on a fait quelques économies. Espérons que le trajet se passe bien. En tout cas nous on est bien installés !

Bon et bien notre bus a du retard. On finit par partir à 8h30. Rien de dramatique.

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En cours de route, on est retardé par des travaux et notre bus se retrouve bloqué comme tous les autres véhicules pour une durée de 30 minutes. Ils sont en train de refaire le goudron.

Après 4h15 de voyage, on arrive enfin à Juliaca, une ville en apparence très très commerciale. Beaucoup de monde semble venir travailler par ici et y font escale. Le bus s'est sensiblement vidé.

On repart et après 6 heures de trajet, on découvre enfin le fameux Lac Titicaca à l'horizon. On a les yeux ébahis.

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Une fois arrivés au Terminal, on se fait aborder par Lino, qui nous propose ses services : son chauffeur nous demande 3 soles. On lui indique par avance que nous souhaitons nous diriger vers le tant réputé Cricarlet. Il fait preuve de beaucoup de respect malgré le fait qu'il nous dit connaître d'autres hôtels bien moins chers.

Ma moitié reste dans le taxi, pendant que je vais découvrir les chambres. Elles sont tout simplement superbes. Mais les prix vont avec : 90 soles la nuitée, petit-déjeuner compris. J'essaie tant bien que mal de marchander le prix de la chambre pour arriver à 75 soles. Cela reste trop cher pour notre budget.

A regret, nous quittons les lieux et décidons de suivre les conseils de Lino qui nous emmène au Vargas Inn (Jiron Oquendo 160). La chambre est nickel, le hall d'entrée dispose d'un coin Internet gratuit, le réfectoire est sympathique comme tout. La chambre coûte 50 soles et comprend le petit-déjeuner. Vendu !!!

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On va y loger une première nuit et également une autre à notre retour des îles si on réussit à respecter notre programme.

Lino travaille pour Inkari Tours (Avenida la Torre 492 / Tél.: 951 688670 / inkari_tours@hotmail.com) et se propose d'être notre guide pour le prix correct de 70 soles/p. Il ne s'agit pas d'un guide individuel mais pour un petit groupe. Il va également s'occuper de nous acheter ce jour les billets de bus pour Cusco au prix de 75 soles/p avec la compagnie "First Class" (Av. Ricardo Palma 135 / www.firstclass.com.pe). Nous avons rendez-vous demain matin à 7h45 avec lui.

On se dirige ensuite à l'extérieur de l'hôtel. Le quartier est charmant, il propose un marché couvert, un supermarché où nous allons y faire quelques courses pour les habitants de l'Ile Amantani (riz, sucre, biscuits, pâtes et bougies).

On commence gentiment à avoir un petit creux et on décide de faire une petite halte à Ricos Pan (calle Moquegua 316) pour y manger une petite friandise et y déguster un succulent jugo de piña y un jugo combinado.

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Le temps file et après cette bonne ballade, on est rentrés à l'hôtel déposer nos affaires. On y choisit notre prochain restaurant et notre choix se porte sur le Restaurant Colonial (calle Moquegua 122). On va se remplir la panse ce soir et on décide de se faire plaisir tellement la carte est riche : Ensalada con palta (5 soles), palta a la reyna (6 soles), biffe de Alpaca (10 soles) et trucha especialidad de la casa (15 soles) et un bon litre de Inca Kola !!! La préparation "a la reyna" est un avocat farci avec du poulet, des pommes de terre, des haricots verts, des carottes avec une sorte de sauce mayonnaise. En ce qui concerne la salade d'avocat, celle-ci était composée d'avocat bien entendu, d'oignons frais, de papaye, de tomate et d'une olive. Un régal, une bonne mise en bouche, ...

Pour le plat principal, la quantité était juste ENORME ! La truite est délicieuse, accompagnée de riz recouvert d'un oeuf au plat, de banane, de toast grillé, d'une tranche de jambon, d'une feuille de salade et de pommes frites.

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Après avoir dégusté ce copieux repas, retour à l'hôtel ! Il est l'heure de fermer les yeux. Extinction des feux à 19h45.

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28 novembre 2009

10 mai - Arequipa, jour de repos

Réveil à 7h45 ! On a bien dormi, très bien dormi, dans un bon lit. On se réveille quelque peu courbaturé mais rien de surprenant.

Aujourd'hui, c'est un peu une journée de détente et de repos. On en profite pour prendre notre petit-déjeuner tranquillement sur la terrasse au soleil. C'est agréable de se prélasser au soleil.

On quitte l'hôtel aux alentours de 9h30 avec un gros sac de lessive à la main. On en récolté de la poussière ces trois derniers jours. On se dirige vers la laverie pour amener nos pantalons et autres t-shirts qui sentent la rose. Total des courses : 3 kilos tout de même, à 3.50 soles/kg. C'est la laverie la meilleure marché qu'on ait trouvé qui se situe dans un hôtel (calle Puente Grau 103).

Cette tâche encombrante accomplie, il est temps d'acheter quelques cartes postales et s'armer de notre plus belle plume. Le temps file à grande vitesse, il est déjà l'heure de manger. Cette fois-ci, on se laisse tenter par le Wasi Inka qui se trouve sous les arcades de la Plaza de Armas. Cette petite échoppe propose des menus à 9 soles avec en entrée sopa ou ceviche; comme plat de résistance, lomo alla milanese ou arroz con pollo accompagnés d'oignon frais. Il y a aussi un menu à 10 soles : chupa de cameron qui est une soupe de crevettes avec comme plat principal recotto relleno. A la carte, il y a également des sandwichs de 3.50 soles à 8.50 soles. Ils vendent également quelques pâtisseries (de 2 à 5 soles). De nombreux jus de toute sorte sont proposés. Les plats sont copieux mais je suis un peu partagé quant à la qualité des mets. Pour moi, c'est un peu du réchauffé, pour mon amie la nourriture est plutôt. On dira que j'ai choisi le mauvais plat. Le prix des boissons sont corrects : une bouteille d'eau à 2 soles et un Inca Kola à 2.50 soles.

On passe notre après-midi à flâner dans cette ville magnifique d'Arequipa. Vers 17h00, on visite la cathédrale, histoire de s'imprégner de son histoire.

Puis direction la laverie pour récupérer notre linge. On ne voit pas le temps passer.

Aux alentours de 18h30, le soleil est déjà couché. On se dirige cette fois-ci vers le restaurant le Mixto's (calle Passage Cathedral). Les prix font peur à prime abord. Dans cette ruelle, on est abordé de tous les côtés, chacun vendant les mérites de son restaurant. On nous convainc lorsqu'on nous propose un menu intéressant à 15 soles boisson incluse. Pour se donner une idée, on a pris une salade mixte en entrée qui coûte à la carte 12 soles par exemple et de l'alpaga comme plat principal alors qu'il coûte 25 soles à la carte. La quantité est certainement plus importante à la carte mais on est très satisfait de ce qu'on mange, qu'on déguste ... un vrai plaisir pour nos papilles gustatives. Comme entrée, à la place de la salade, on nous propose aussi une soupe, et pour le plat de résistance on a le choix ave des pâtes ou du pollo à la plancha o vapor ou encore pollo alla milanese. Bref, un grand et vaste choix sans compter la qualité de la nourriture qui est exquise. Je pense qu'il s'agit là du meilleur resto découvert à Arequipa sans compter que le décor est génial. On se trouve sur une terrasse qui donne sur la cathédrale illuminée de toutes ses lumières. Le service est impeccable, à la hauteur de ce qu'on peut attendre dans un restaurant. Les tables sont dressées avec de belles nappes typiquement péruviennes, les chaises rembourrées de coussins ... un vrai coup de coeur !!! On s'en sort avec 30 soles, plus le pourboire qui est toujours bienvenu.

Dodo à 20h00 !

28 novembre 2009

9 mai - Cañon del Colca -> Arequipa

Réveil à 2h30 du matin ! Tout le monde dort encore. Les premiers groupes ne partiront que vers 5h00 mais ils ont l'avantage d'avoir déjà assisté au vol des condors. Sachant que nous avons environ 3 heures d'ascension au minimum, et que le bus part à 7h00 de Cabanaconde, il vaut mieux prévoir large.

Ce matin, c'est très dur ! Les jambes sont encore endolories de la veille. On se prépare au ralenti, la nuit a été courte somme toute. Le temps de tout empaqueter, nous voilà prêts sur les coups de 3 heures.

Le chien du patron aboie à peine nous a-t-il vu. Sans doute a-t-il été un peu apeuré par nos lampes frontales. L'ascension se fait vite difficile et on a quelque peine à trouver un rythme.

On a chacun un peu d'eau, sans doute pas assez à premier abord. Quelques barres énergétiques, 1 litre d'eau pour moi et 1.5 litre pour mon amie.

L'air est frais, on a mis deux couches d'habits mais après une centaine de mètre, la température de notre corps monte vite et voilà qu'on se déshabille déjà.

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C'est terrible comme montée. On se ravitaille régulièrement. On a même droit à la pleine lune ce qui avantage un tout petit peu notre ascension.

Les locaux nous rattrapent, qu'ils soient à dos de mule ou non, nous n'arrivons pas suivre leur rythme endiablé. Mais cela ne mine pas notre moral, car nous savons que nous devons prendre ce bus.

Le jour se lève gentiment, on assiste un lever de soleil admirable et la crête s'approche gentiment mais sûrement. On a toujours l'impression qu'il ne nous reste pas beaucoup.

Sur les coups de 5h15, le soleil est bien levé, on aperçoit même le campement et une petite pensée va pour nos amis. Ils vont souffrir eux aussi.

En chemin, nous croisons d'autres locaux qui eux descendent au pas de course en rigolant. On profite pour leur demander si nous sommes presque arrivés. L'un d'eux nous dit en rigolant qu'il nous reste environ 1 heure de marche jusqu'à Cabanaconde alors que tout laisse croire que le sommet se trouve au prochain virage.

Nous atteignons enfin le sommet à 6h15. La satisfaction est grande. On est arrivés !!! Youpie ! "T'es sûre ?" "Ah non, en effet, pas tout à fait !"

On se rend vite compte que la place de Cabanaconde n'est pas là devant nous. On repart à un rythme soutenu. On croise des paysans qui partent travailler aux champs, ils nous indiquent gentiment la route. Notre chemin ressemble gentiment à un parcours du grand combattant puisque nous venons à traverser plusieurs ruisseaux, certains "profonds", d'autres moins. L'aventure continue mais autant dire qu'on commence un peu à paniquer car il semblerait que nous sommes à une demi-heure de marche de la place.

Après avoir traversé 3 ruisseaux et tiré à gauche, on débouche directement dans le village à quelques cuadras de la place principale. Il est 6h45 !!! On a juste le temps d'acheter un peu d'eau (ne pas négliger la quantité), une ou deux bananes et un peu de pain.

Le bus de la compagnie Andalucia est déjà là. On monte en vitesse sans prendre de ticket. On paiera notre "taxe" à bord (1 sol par personne jusqu'à notre prochaine halte). On se retrouve séparés dans le bus car certains ont des billets numérotés à qui on doit céder la place. Je finis par me retrouver debout puis assis, puis écrasé entre deux personnes ... c'est aussi ça l'aventure. En route, il est 7h00 ! Quel soulagement.

Après une petite trentaine de minutes, nous arrivons au Cruz del Condor. A peine descendus du bus, un homme s'approche de nous pour nous demander le boleto qu'on lui présente. Une fois de plus, on se saura jamais s'il est vraiment obligatoire ou non.

Premier constat : il fait un froid de canard ! On est très exposé au vent, mais d'un autre côté faut pas oublier qu'on est en altitude et qu'il fait vite frais. Le fait d'avoir transpiré dans l'ascension n'arrange rien à tout ça.

On se dirige gentiment vers le cañon afin d'avoir une place aux premières loges; certains doivent être là depuis un petit moment vu que les "meilleures places" sont prises.

Il est 8h00 pile, lorsque soudain, arrivés de nulle part, les condors font leur apparition comme par enchantement. Un, puis deux, puis trois, puis dix ... vingt ! Incroyable !!! La valse peut enfin commencer. C'est tellement beau que cela se passe de commentaires. Certains sont là, assis sur les rochers devant nous à une dizaine de mètres pour la pose photo. Cela dure une dizaine de minutes puis plus rien. On pensait que cela allait durer plus longtemps.

Ce spectacle terminé, on décide de découvrir ce que l'artisanat local nous réserve. Sur cette place se trouve des péruviennes qui ont étalé au sol toute leur marchandise : chullo, poncho et autres merveilles locales. On compare les prix et on marchande comme on peut.

Passé une demi-heure, voici que les condors font à nouveau leur apparition. Cette fois-ci ils ne survolent pas le cañon mais la place sur laquelle nous nous trouvons.

Cependant le temps presse : il est neuf heures et le bus de la compagnie Reyna arrive. On se précipite à bord direction Chivay. Prix de la course : 3 soles/p. On arrive à Chivay aux alentours de 10h45.

Une fois sortis du terminal de bus, on se dirige vers les taxis pour se rendre à la fameuse et réputée Calera, des eaux thermales, histoire de se reposer, se "laver, se relaxer. On prend une sorte de moto-taxi pour 4 soles. Il faut compter 10-15 minutes pour s'y rendre avec ce type de transport ... Prix de l'entrée aux bains : 10 soles par personne.

Le temps file vite sur place mais on profite bien de ces eaux chaudes, très chaudes. Sur place, on y rencontre à nouveau quelques connaissances : Bryan, Paul et Julie, ainsi que Noëlle et sa fille. Toute l'équipe est là. Elle ne s'est pas arrêtée au Cruz del Condor vu qu'ils ont fait escale à l'aller.

La course contre le temps continue, quelque peu épuisant mais on adore : c'est aussi ça l'aventure.

On essaie de marchander à nouveau notre taxi pour 4 soles, mais ils ne veulent pas lâcher l'affaire pour moins de 5 soles. On essaie de leur faire comprendre tant bien que mal qu'on souhaite le même prix qu'à l'aller.

Après de dures négociations, on y arrive enfin mais on n'est même pas sûrs d'arriver à prendre le bus de 12h30. Top chrono: il est 12h15 à notre montre. Le chauffeur roule vite, très vite !!! On arrive au terminal à 12h27. On monte dans le bus à toute vitesse. Mais il est bondé, trop cette fois-ci. Certains se font rejeter de leur place non-réservée au détriment de ceux qui ont une place réservée. Un groupe de 3 jeunes descendent du bus par la fenêtre ... à mourir de rire. C'est tout simplement que le couloir du bus est plein. Ils en profitent pour prendre le bus d'une autre compagnie qui est arrivée entre temps.

Passer plusieurs heures debout dans ces conditions : non merci. Au moment où on se décide à descendre du bus avec l'idée de monter dans l'autre ... c'est trop tard ! On se retrouve sans bus. Pas grave. On prendra celui de 14h30.

On en profite pour passer un petit coup de fil avec notre terre natale: nostalgie quand tu nous tiens. Le ventre crie famine et on craque sur des sandwichs au poulet-avocat. Un délice !!!

On achète par la même occasion les billets de bus : 12 soles par personne.

Départ de Chivay à 14h30 avec arrivée à Arequipa aux alentours de 17h45. Cette fois-ci, on n'a pas vu grand chose du paysage tellement la fatigue était présente.

De retour à l'hôtel, on se sent comme à la maison puisqu'on y récupère nos affaires, notre lit, notre douche avec de l'eau chaude ! Que ça fait du bien.

Après avoir pris une bonne douche, direction le restaurant asiatique : El Chifa Mandarin (calle Mercaredes 310). Il est samedi soir et les rues sont sur-bondées. On se laisse tenter par un tallarin con carne (nouilles). Mon amie profite de cette occasion pour se laisser tenter par une boisson locale, Coca Escosesa. La carte est très variée, il y en a pour tous les goûts et tous les prix : de 10 soles à 30 soles.

A peine fini de manger, les yeux commencent gentiment à piquer: la fatigue s'installe et l'appel du lit se fait sentir. Cela fait plus de 19 heures que nous sommes réveillés et la journée a été longue.

Retour en 4ème vitesse à l'hôtel, le temps de se jeter dans le lit, les paupières se font lourdes, très lourdes.

21h15, click !!!

3 septembre 2009

8 mai - Cañon del Colca - L'oasis est en vue

Cette nuit, on a dormi dans notre sac de couchage. Il n'était pas nécessaire mais c'est un choix que nous avons fait.

On est réveillés depuis un petit moment, car Benjamin, le petit de notre hôte court dans tous les sens, rigole, parle. D'un autre côté, il faut dire qu'on est allés se coucher relativement tôt et on s'est assez reposé. Allez hop, il est 6h00, on se lève.

En sortant de la chambre, on se dirige gentiment vers les odeurs agréables qui viennent titiller nos narines: la cuisine est à proximité ! La patronne est déjà en train de préparer notre petit-déjeuner et ça a l'air appétissant : de bons pancakes à l'horizon.

Pour occuper le temps, je décide de dessiner un petit souvenir à Benjamin. En me voyant faire, il a les yeux grands ouverts en plein admiration. Je suis loin d'être doué mais ça me fait très plaisir de lui apporter ce moment de bonheur. Je tente d'échanger quelques mots avec ce petit bonhomme de 3-4 ans. Il est adorable.

On profite également de ce petit temps libre pour visiter les lieux de jour car hier soir, la nuit s'est abattue sur nous en un instant.

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A table, le déjeuner est servi ! Quel régal !

Après avoir mangé, il est l'heure de passer à la caisse : la nuitée coûté 20 soles, le repas est à 16 soles/p., le petit-déjeuner à 10 soles/p. Le temps de fermer nos sacs et de saluer tout le monde, nous reprenons la route aux alentours de 7h30.

La veille, nous étions orientés à monter à Tapay. Finalement, si on veut profiter de l'oasis, il nous faut arriver assez tôt. Nous renonçons donc à monter jusqu'à Tapay et nous nous dirigeons directement vers Cosnirhua puis Malata.

A peine partis, que nous traversons déjà le village de San Juan de Chuccho. Les paysages sont magnifiques, la nature aussi.

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Il nous aura fallu une heure et quart pour atteindre la première étape et encore, il faut dire qu'on a pris le temps de prendre des photos à tour de rôle. Le terrain est plat et ne présente aucune difficulté majeure si ce n'est sur le dernier trançon juste avant d'arriver au village où la montée est assez rude après avoir traversé le pont.

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On a un peu largué en route Stéphane une fois de plus, mais le but est que chacun y trouve son rythme. A la fin de l'ascension, je fais la connaissance de Panchito qui part travailler avec ses ânes. Nous discutons un moment ensemble malgré mon vocabulaire très limité. Il nous indique que sa femme Elba tient une tienda où nous pourrons acheter de l'eau à la sortie du village. En traversant le village, nous nous arrêtons dans une échoppe pour boire notre tant aimé Inca Kola !

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Après la pause, nous nous dirigeons vers la tienda de Elba. Nous achetons de l'eau et comme nous l'imaginions, l'eau coûte bien plus chère en bas dans le cañon qu'en haut à Cabanaconde : une bouteille de 2 litres à 6 soles. Mais il faut bien boire. Cette boutique propose plein de produits, y compris des fruits.

Direction Malata cette fois-ci. Nous ne tardons pas y arriver puisqu'après une petite demi-heure de marche, nous voici déjà sur la place du village devant l'église. Le temps de prendre quelques photos et en route pour l'oasis.

Le chemin est vraiment très facile comparé à hier où la descente et les importantes marches disproportionnées ont fait travailler rudement nos genoux. Aujourd'hui, ce n'est que du plat quasiment.

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Les paysages sont magnifiques sur la route qui mène à notre prochaine étape lorsque soudain nous apercevons d'en haut l'oasis. Ce qui semblait être encore un mirage hier vu la distance qui nous séparait devient réalité aujourd'hui et plus on s'en approche, plus c'est beau.

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Comme on nous l'avait expliqué à Cabanaconde, il existe plusieurs "hôtels". Nous avons rendez-vous avec Valério. Pour la petite histoire, nous irons finalement loger au Paraiso Las Palmeras dont le cadre était bien plus rêveur (photo de droite).

Ci-dessous, une photo d'ensemble de l'oasis. En tout cas, on s'en met plein les yeux et on prend le temps de faire des photos souvenirs. On finira par arriver à l'oasis aux alentours de 11h45, sachant qu'on a pris en tout cas une heure de pause lors de notre arrêt à Cosnirhua, autant dire qu'on a vite fait d'arriver à l'oasis.

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Allez, il nous reste pas grand chose pour atteindre le campement. On a presque terminé la descente. Le pont est enfin en vue. Après ça, une légère petite montée. Le chemin est tout tracé sur les rochers. L'enthousiasme est grandissant, on a hâte d'enlever nos chaussures et profiter de l'eau. Stéphane a quelque peine à suivre alors on décide de "l'abandonner" en chemin. On s'est donné rendez-vous sur place.

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Nous sommes enfin arrivés !!! Nos efforts ont été récompensés. Aujourd'hui, le ciel était découvert et la chaleur était très présente. Nous faisons la rencontre avec Valério, qui n'est pas très accueillant. On lui demande s'il dispose de "chambres" de libre; il nous indique un peu froidement plusieurs huttes à disposition et nous laisse un peu nous débrouiller seuls. Nous visitons les lieux, découvrons la piscine, rien de bien exceptionnel pour un oasis. Autant dire qu'on est un peu déçu. La hutte est plus que précaire, normal au vu de l'endroit mais on s'attendait à quelque chose de mieux et au-delà de la question liée à l'habitation, on n'est pas satisfait du comportement humain de Valério.

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Entre temps, Stéphane nous a rejoint. Tout comme nous, il n'a qu'une envie c'est de se restaurer. Valério n'est pas encore disposé à cuisiner quoi que ce soit et après avoir discuté avec deux françaises, leurs échos ne sont pas très encourageants. On décide d'aller faire un petit tour et découvrir les environs ... à l'aventure !!!

Il nous a pas fallu marcher très longtemps pour découvrir cet endroit paradisiaque. Suivez la pancarte, c'est par ici ...

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C'est tout réfléchi. En moins de deux, nous retournons chercher nos sacs en douce que nous avions laissé dans notre humble demeure. Stéphane a été plus malin ce coup-ci car il a pris avec lui son sac. L'endroit est paradisiaque ici, le cadre est juste somptueux et ici on se sent bien, en vacances et l'accueil est au rende-vous.

Le patron est en train de cuisiner et on aura la possibilité de se restaurer sous les palmiers: GENIAL !!!

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Un petit détail à ne pas négliger : heureusement que nous ne sommes pas arrivés trop tard car les maisons sont vite occupées, certaines étant réservées par les agences.

Une fois nos sacs récupérés, le temps de les déposer dans notre nouveau chez-nous, le repas est servi; au menu du jour, une soupe de légumes, lomo saltado con arroz y papas au pris de 12 soles.

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Stéphane a décidé comme prévu initialement de faire le trek en 2 jours et pour pouvoir rejoindre Cabanaconde, il va faire appel à une mule. Il y a la possibilité de remonter avec un des locaux pour un prix avoisinant les 30 soles.

De nôtre côté, on va vite se changer, enfiler notre costume de bains pour piquer une tête dans la piscine et profiter des derniers instants de soleil. Il est clair que le soleil passe vite derrière la montagne étant donné qu'on se trouve au fin fond du cañon. Autant dire qu'on aura pas pu profiter très longtemps de la piscine car il fait vite froid une fois que le soleil est caché. Les plus courageux trouveront tout de même le moyen de s'amuser.

Un peu plus tard, Fernando, le patron, nous montre déjà le chemin d'accès pour rejoindre demain matin à l'aube, Cabanaconde.

Après tout ça, il est l'heure de prendre une bonne douche: ça fait du bien même si l'eau n'est pas très chaude. On fait la file les uns après les autres et c'est l'occasion justement de faire connaissance avec d'autres voyageurs, à commencer par Bryan un canadien fort sympathique avec un accent très prononcé.

Ensuite, c'est au tour de Paul et Julie, 2 toulousains, sûrement une des plus belles rencontres de tout le séjour. Ils ont la chance de faire un voyage autour du monde (http://pjaroundtheworld.blogspot.com/). On s'échange nos divers expériences péruviennes, ils nous font part de leurs récits vécus en Amérique Latine ... ça fait rêver !

Notre discussion se prolonge jusqu'à tard dans la soirée à la lueur des chandelles, y compris pendant le repas. Nous faisons également la connaissance à cette occasion de Noelle et sa fille. On se sent bien à l'oasis et ça restera pour nous un moment inoubliable car voyager et découvrir des paysages c'est bien, faire des rencontres, discuter avec des gens qui aiment voyager c'est mieux.

Pour le souper, nous avons droit à une soupe et des spaghettis au prix de 10 soles par personne. Les boissons coûtent 5 soles. Au total, on s'en sort avec 2 dîners et 2 soupers plus une nuitée pour un total de 48 soles.

C'est avec regret que nous quittons nos amis. Il est temps d'aller se coucher. Il n'est que 20h00 mais demain matin, le réveil va sonner tôt, très tôt.

Click !

 

1 septembre 2009

7 mai - Arequipa -> Cañon del Colca - Un autre mode de vie ...

Oula !!! 4h20 !!! Le réveil sonne !!! Ce matin, c'est pas la grande forme mais il va bien falloir se lever si on ne veut pas louper le bus.

La veille, nous avons prévenu la réceptionniste de notre départ afin qu'elle puisse nous commander un taxi. Bien entendu, pas de déjeuner à cette heure-ci. Nous avons empaqueté nos sacs hier soir heureusement car ce matin, on n'est pas super rapide, je dirai même qu'on avance au ralenti.

Il est 5h00, notre taxi nous attend et heureusement car les rues sont vides et il n'est pas bon de s'aventurer seul. Direction le Terminal pour 4 soles.

Arrivés au Terminal, il faudra s'acquitter d'un sol symbolique par personne qui est en fait une taxe de bus. Ce billet doit s'acheter dans le hall central avant d'accéder au contrôle des tickets qui mène à l'embarquement.

Le soleil se lève gentiment et le ciel nous propose vraiment des couleurs magnifiques. On s'approche gentiment du bus après avoir patienté 30 minutes. Nos oreilles trainent à droite et à gauche tout comme nos regards. Tout un coup, quelques paroles familières ... des francophones mais avec un accent pas forcément comme le nôtre.

Nous faisons donc la rencontre de Marc et Josiane, un couple belge, ainsi que Stéphane, un marseillais vivant un Paris ... mais où va-t-on ?!!!

Il est l'heure, nous prenons place à bord et en compagnie. Le hasard a voulu que le siège de Stéphane se situe juste derrière le nôtre. Il s'installe gentiment une certaine complicité, un échange sur nos voyages respectifs de quoi tuer le temps car un long voyage nous attend.

Nous traversons des paysages somptueux, les uns plus beaux que les autres. Par la même occasion, on monte progressivement, des chaînes de montagne impressionnantes font leurs apparitions, les routes sont quelque peu sineuses mais on s'en met plein les yeux.

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Après 3h30 de voyage, nous arrivons à Chivay qui se situe à 3'630 mètres d'altitude. Il fait un tantinet frisquet. Nous avons enfin la possibilité d'aller faire une "pause pipi". On nous demande une participation de 0.50 sol pour 3 feuilles de papier toilette ... je pense que c'est dans le budget de tout le monde. Nous apprendrons par la suite que les marchands vendent souvent du papier toilette par rouleau de deux, c'est pratique et pas encombrant dans un sac à dos.

Pendant cette pause, un type monte à bord du bus. Il porte un gilet fluo et nous vend le boleto turistico à 35 soles par personne. Avant de partir, j'ai souvent entendu dire qu'il s'agit d'une arnaque or on nous vend ce papier comme étant un laisser-passer pour accéder au Cañon ou encore pour assister au vol des condors.

Malgré tous les avertissements, on a quand même fini par céder et l'acheter. Pour ceux qui sont capables de faire de la résistance, à juste titre, il faut dire que vous acheterez le bolleto en arrivant à Cabanaconde, le tout est de se montrer convainquant ou simplement dire qu'il n'est pas obligatoire ... Stéphane ne s'est pas laissé démonter; un de ses amies étaient déjà venu quelques mois auparavant et ne l'avait pas acheté. L'argent investi dans ce boleto ne va même pas aux gens du Cañon. Ce sujet reste quelque chose d'assez trouble et mystérieux.

Après un petit quart d'heure de pause, nous reprenons la route vers Cabanaconde. Au fil du trajet, le bus fera quelques haltes pour permettre aux locaux de monter et descendre à leur guise pour arriver enfin à destination aux alentours de 11h45.

En gros, il faut donc compter 6h45 de trajet, pauses et haltes comprises.

A peine descendu du bus, c'est un peu l'agression. Chacun essaie de nous vendre et mettre en avant les mérites de son hôtel. On se fait aborder par Julia qui est une française partie un jour en voyage au Pérou (6 mois avant notre arrivée) et qui a décidé de s'installer quelques temps. Elle travaille auprès du renommé Hostal Valle del Fuego (hvalledelfuego@hotmail.com) qui se situe à 50 mètres de la Plaza de Armas.

Nous n'avons aucune intention d'y passer la nuit mais c'est pour nous l'occasion de se mettre quelque chose dans la panse et faire le plein d'énergie avant la descente dans le Cañon.

L'établissement propose un menu del dia composé d'une soupe revigorante en entrée et comme plat de résistance alpaga con arroz ou trucha con arroz accompagné d'un mate de coca pour 12 soles par personne. Les assiettes sont juste géantes. Nous prenons le repas en compagnie de nos trois amis.

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Marc et Josiane ont décidé d'y passer la nuit et d'attaquer la marche demain. Stéphane nous accompagne.

Il est 13h15 et après avoir eu quelques explications de Julia pour atteindre l'entrée du Cañon, il est l'heure de partir. Autant dire que je suis un peu tendu, intrigué par ce qui va nous attendre mais par dessus tout trop content de vivre cette expérience incroyable.

Stéphane nous vante vite ses mérites de grand marcheur vu qu'il fait des marche de 20 kilomètres tous les week-ends à Paris. On espère être à la hauteur surtout qu'il a l'intention de faire le trek en 2 jours et 1 nuit. On n'est un peu sceptique mais après tout pourquoi pas s'il y arrive.

C'est parti ! Il va falloir ressortir du village, passez par la porte principale, marcher sur quelques centaines de mètres, traverser la plaine sur notre gauche et plonger ! Autant dire que le début est un échec mais après quelques minutes, on trouve enfin le chemin d'accès, ô bonheur ! L'aventure peut enfin commencer ... ou continuer !

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A peine engagés dans le sentier, un magnifique panorama s'offre à nous avec vue sur l'oasis que nous ne découvrirons que demain puisque nous partons en direction de San Juan de Chuccho.

Il commence à faire chaud mais fort heureusement le ciel est un peu couvert ce qui facilite notre progression. On se rend vite compte que Stéphane est certainement un bon marcheur mais pas en altitude. Il ferme la marche, traine un peu la patte mais c'est pas grave, l'atmosphère est convivial même si à la fin il nous aura pas mal ralenti.

Résultat des courses, nous arrivons au pont au fond du Canõn aux alentours de 17h30 en tant que bons derniers. Maintenant place aux photos qui parlent d'elles-mêmes.

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Tout au long du parcours, nous avons la possibilité de découvrir les villages du versant voisin que nous traverserons demain. Sur la deuxième image, vous avez un aperçu du village de San Juan de Chuccho, sur la troisième l'un des très nombreux cactus croisés en chemin, sur la suivante la paroi rocheuse quelque peu particulière, sur la dernière le pont qui signifie que nous arrivons gentiment mais sûrement en bas du Cañon.

C'est l'heure du tant attendu contrôle et présentation du boleto. Autant dire que "la douane" n'a pas eu raison de Stéphane qui leur a plusieurs fois répété que ce ticket n'est pas obligatoire. Les locaux se sont "écrasés" quand Stéphane leur a demandé de jurer sur Dieu. La religion prenant une place importante dans leur vie, autant dire qu'ils ne s'y sont pas risqués. En fin de compte, ce boleto ne sert à rien ... ou du moins pas ici.

La nuit tombe gentiment et les locaux nous conseillent d'aller dormir dans une Posada: la casa de Roy ! Cette posada est bien plus proche que le village de San Juan de Chuccho. Le chemin ? Facile, il suffit de suivre les inscriptions sur les rochers. Il n'y pas une grande distance entre les 2 mais c'est toujours un quart de marche et de force d'économisé.

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Un quart d'heure plus tard, nous voici arrivés. On nous présente notre humble demeure: un lit et une salle de bains avec douche. L'eau chaude est quelque peu absente, et cela ressemble plus à un jet qu'autre chose mais il va falloir se contenter.

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Puis place au souper avec une soupe revigorante en entrée suivi d'un plat végétarien accompagné de mate de coca.

Il est 19h45 quand nous rejoignons notre chambre. La journée a été longue et assez épuisante. Il va falloir faire le plein d'énergie et on se réjouit déjà d'être à demain.

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30 août 2009

6 mai - Arequipa un jour, Arequipa toujours ...

Ce matin, ce n'est pas le réveil qui nous sort du lit mais plutôt comme qui dirait un petit air "frais". Autant dire que l'on sent la différence d'altitude; ce n'est pas la mort mais c'est "frisquet" comme diraient certains. Mais on n'a tout de même bien dormi et les couvertures étaient suffisantes.

Voici une petite semaine que nous avons entamé notre voyage. Il y a des laveries plein la ville mais on décide de laver nous-mêmes notre linge, du moins une partie tels de bons routards que nous sommes. C'est génial parce qu'on a même la possibilité de suspendre notre linge sur une terrasse aménagée au-dessus de notre chambre. On se sent un peu comme à la maison.

Le petit-déjeuner est servi à 8h00 sur la terrasse, non pas à côté du linge bien entendu. La vue est superbe, une multitude de volcans nous entourent dont le fameux Misti. Le soleil vient nous réchauffer et nous remplir d'énergie. La journée s'annonce donc merveilleuse.

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Ce n'est de loin pas le meilleur petit-déjeuner qu'on ait mangé dans notre vie. Des petits pains, de la confiture et du beurre, un thé ainsi qu'un jus d'orange bien ... commercial.

Au programme de la matinée, nous décidons d'aller visiter le Couvent de Santa Catalina. Parfait, on arrive juste pour l'ouverture, le prix n'est pas donné mais les échos sont plus que positifs et je pense que c'est un endroit incontournable dans la ville.

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Nous faisons la connaissance de Diana, qui sera notre guide francophone pour une heure de visite. On se rend vite compte que le couvent est une ville dans la ville. Ses récits sont très enrichissants et très intéressants culturellement et historiquement parlant. Le décor est merveilleux, les couleurs chaudes et froides des murs du couvent sont magnifiques. Les images parlent d'elles-mêmes.

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Après la visite guidée, nous avons décidé de re-visiter et de prendre cette fois-ci les photos. D'un point de vue personnel, le récit de Diana a été tellement captivant que nous avons renoncé dans un premier temps à prendre des clichés pour se concentrer exclusivement sur l'histoire du couvent. Un petit détail à ne pas négliger pour ceux qui ont l'argent compté : la visite guidée prévoit un pourboire obligatoire minimal de 20 soles.

Après deux heures de marche à l'intérieur du couvent, nous nous dirigeons vers l'agence Colonial Tour qui nous avait renseigné hier sur l'excursion du Cañon. C'est sans aucune doute celle qui nous a fait le prix le plus intéressant et qui nous a par-dessus été recommandé à Nasca. Roberto, le type de l'agence, nous reconnaît tout de suite. On essaie une fois de plus de baisser le prix et après plusieurs essais, il lâche enfin du lest et ramène le prix à 135 soles. Victoire !!! C'est à ce moment-là qu'on se rend compte en complétant le Voucher, qu'il y a eu un malentendu. Nous avions demandé la veille de faire partie d'un groupe de 4 personnes afin d'avoir un prix plus abordable; il va de soi que plus le groupe est nombreux, plus le prix est bas et vice-versa. Il était convaincu que nous avions 2 personnes à lui proposer, or nous avions compris que lui nous proposerait 2 personnes pour former un groupe de 4 ! Aie aie aie ... la barrière de la langue. On ressort donc de l'agence, sans avoir conclu avec l'espoir que 2 personnes passent pendant la journée en demandant le même type d'excursion que nous: mission impossible.

Pour oublier ce contre-temps, rien de tel que de se défouler sur de la nourriture; nous nous rendons à la Cañasta qui se situe à la calle Jerusalen 120.

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Cela sent bon déjà de l'extérieur. Cette boulangerie propose divers sandwichs. Les froids coûtent entre 3 et 7 soles, les chauds entre 6 et 10 soles. Nous avons également la possibilité de manger différentes pizzas avec format Personal, Mid Size, et Family Size, respectivement de 8.50 à 11.80 soles, de 13.90 à 18.90 soles et finalement de 21.20 à 28.90 soles. Finalement, pour les amateurs de salade de 7.20 à 9.90 soles. Bref, il y en a pour tous les goûts pour tout type de budget. Etant fan d'avocat, on opte sans hésiter pour le Triple de pollo.

Après ce petit repas, on ne démord pas et on décide de visiter deux autres agences recommandées dans nos guides, mais les deux se révèlent être un fiasco. Le premier est le Giardino, à la calle Jerusalen 604, qui propose uniquement des excursions dans la région du Colca mais pas de trek (2 jours au prix de 135 soles et 3 jours pour 270 soles); le second est le Pablo Tour, dans la même rue, qui propose le circuit traditionnel à 180 soles et un circuit un peu plus large et différent avec nuit à Llahuar pour un prix de 270 soles. Très orignal mais trop cher. Pour se donner une idée du circuit, je vous mets ci-dessous un plan.

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On n'est pas plus avancé. On commence gentiment mais sûrement à se demander si on ne va pas faire notre trek de 3 jours et 2 nuits seuls comme des grands.

Nous visitons ensuite un endroit très instructif : El Mundo Alpaca (l'entrée est gratuite). Cet endroit consiste à voir dans un premier l'élevage de l'alpaga, ensuite comment sont triés les différents types de lainage (alpaga, vicogne, ...). Cette maison se trouve sur la Plaza Lazaro, au bout de la Calle Santa Catalina mais dans le sens opposé à la Plaza de Armas. Vous déboucherez sur une route à trafic plutôt élevé, il vous faut juste traverser la route et vous êtes arrivés. Cet endroit vaut le détour.

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En fin d'après-midi et après une grande réflexion, nous décidons que nous ferons le Cañon du Colca seuls. Nous nous dirigeons donc au Terminal en bus (le trajet revient à 3.50 soles, pas plus) pour acheter notre billet de bus pour demain. Une fois sur place, arrivés dans le hall, nous nous retrouvons plongé dans un brouhaha où chaque compagnie scande à haute voix et met en avant les avantages de notre compagnie. Chaque compagnie possède très clairement un écriteau indiquant les destinations des différentes villes dans lesquelles elle se rend.

Nous décidons d'acheter deux billets pour Cabanaconde pour demain au prix de 15 soles par personne avec la compagnie Andalucia. Cette compagnie, comme toutes les autres, fera escale quelques minutes à Chivay en cours de route. Notre départ se fera à 6 heures du matin. Sauf erreur de ma part, le premier bus de la compagnie part à 00h30.

Ensuite, nous retournons à l'hôtel, histoire de préparer nos affaires pour le départ de demain.

La journée approche gentiment de sa fin. Il est l'heure d'aller souper. Ce soir, notre choix se porte sur l'établissement qui se situe à côté de la Quinta, à savoir Ary Quepay, qui se situe à la calle Jerusalen 502.

Ce restaurant propose enfin de plats typiquement péruviens. Le cadre est super sympathique et les nappes colorées donnent une touche très locale. La musique est très agréable et a tendance à nous bercer.

Ici, vous ne trouverez pas de menu del dia, mais la carte est tellement riche et variée que vous allez vous faire plaisir, nous c'est le cas. Cependant, ne soyez pas surpris de payer plus cher qu'ailleurs.

En ce qui me concerne, je choisis le filete de alpaca servi avec des papas y verduras (20 soles). Ma moitié prend un ceviche des camarones (25 soles). Ce sera de loin la meilleure viande de tout le séjour pour moi.

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Place au dessert cette fois-ci ! Il y a tellement de choix alors on prendra un pastel de choclo (gâteau de maïs) et un alfajor arequipeño. Bon appétit ! Autant dire que ce soir, on s'est fait plaisir, l'addition est un peu salée mais nos papilles gustatives se sont régalées. Cette adresse est sans aucun doute un coup de coeur.

Direction l'hôtel au plus vite, car la nuit va être courte.

26 août 2009

5 mai - Arequipa

Horreur ! Nous avons passé une nuit très agitée ! Le type d'à côté a passé sa nuit à ronfler ! Horrible ! De plus, étant assis vers l'arrière du bus, autant dire qu'il y avait beaucoup de va et vient car on n'était pas loin des WC !

Nous sommes passés en l'espace d'une nuit des 590 mètres d'altitude de Nasca à 2350 mètres d'Arequipa. Le dernier morceau est très "tournant", heureusement que j'ai passé le reste du temps à dormir. Par contre, le fait d'avoir assisté au lever du soleil dans cette région, je m'en suis mis plein les yeux.

A peine descendus du bus, après avoir récupéré nos bagages, on s'est gentiment dirigés vers la sortie. Je veux juste vous rendre attentifs au fait qu'il y a un panneau mentionnant les différentes rues d'Arequipa. Ce sont des tarifs officiels, où les prix varient selon la destination. En ce qui nous concerne, on n'a pas trop eu le temps de regarder, on s'est vite fait accoster par un taxi qui au final nous a bien eu ! Il nous a demandé 5 soles d'entrée. Etant quelque peu déboussolés et fatigués à cause de la nuit que nous venions de passer, on n'a pas trop discuté et on a accepté. Il a enchaîné en nous faisant sa petite publicité sur les très bons hôtels pas chers qu'il connaissait. Nous, on avait décidé d'aller loger à la Posada del Cacique (Avenida Puente Grau 19 - posadadelcacique@yahoo.es); une fois arrivés sur place, le type du taxi a discuté avec celui de l'hôtel ... c'était soi-disant complet ! Pour nous, ça puait l'embrouille. On s'est donc rabattus sur l'un des hôtels qu'il nous conseillait : Hospedaje Piccola Daniela (calle Bolivar 400-A), que nous avions également relevé dans nos guides. Le taxi et la réceptionniste ont l'air de se connaître et il y a une commission qui traîne dans l'air. Je suis descendu du taxi pour visiter la chambre qui donne sur une terrasse. Tout à l'air correct mais à quel prix ? Sachant que nous allions y passer plusieurs jours, il est vivement recommandé de demander un rabais mais pas tout de suite ... Elle nous propose la chambre avec SDB privative, petit-déjeuner compris à 45 soles. Ce n'est qu'une fois que j'ai refusé sa proposition qu'elle accepte de ramener le prix à 40 soles !

Le comble de l'histoire c'est que le taxi nous réclame 3 soles supplémentaires car le prix initial était pour la distance parcourue jusqu'au premier hôtel. Pour la petite histoire, entre les 2 établissements, il doit y avoir 500 mètres à tout casser ! Un vrai foutage de gueule que je ne manque pas de signaler au taxi ... qui au passage aura droit à sa commission.

En résumé, je vous conseille, une fois arrivés au terminal, de sortir du terminal et de prendre un des taxis jaunes qui se trouve à l'extérieur de l'enceinte car ils coûtent bien moins chers et de jour, vous ne risquez pas grand chose.

Nous prenons enfin possession de la chambre no 15 qui est en fait une chambre qui dispose d'un lit matrimonial + un lit simple. Etant donné qu'elle n'avait pas d'autre chambre, elle nous a remis celle-ci pour notre plus grand bonheur.

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La chambre est plutôt spacieuse, la salle de bains un peu petite, l'eau chaude est là mais par intermittence malheureusement. Mais au vu du prix et de la qualité de la chambre, on n'a pas trop à se plaindre. Nous avons apprécié le fait que l'hôtel se situe dans une rue plutôt calme comparée à d'autres, proche du centre (donc pas besoin de prendre inutilement un taxi).

La température a quelque peu chuté. Il fait vite frais le matin.

Notre première matinée nous l'avons passée au bureau de l'immigration car Yasmina avait égaré la tarjeta andina. Alors si elle veut rentrer et quitter le territoire péruvien un jour, il faut bien obtenir un duplicata ;-)

Après toute cette paperasse, nous nous sommes rendus à la calle Santa Catalina 208 et plus précisément au tant réputé Zig Zag Café Crêperie, renommé Crepissimo. L'établissement propose des menus à 18 soles : une salade + une crêpe au choix + un dessert + une boisson. Ils ont une excellente terrasse dans une cour intérieure et autant dire qu'on y était bien au soleil. Yasmina en a profité pour déguster avec sa crêpe une chica morada (boisson à base de maïs violet + peau d'ananas + cannelle + sucre, le tout ayant été bouilli).

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Les jours passent et l'argent diminue aussi. Avec notre système de gestion, nous avons la chance de pouvoir retirer de l'argent dans les grandes villes et les distributeurs ne manquent pas à Arequipa. Nous en trouvons ENFIN un qui fera l'affaire. La banque Caja permet le retrait de 1500 soles en une fois : bonheur ! Elle se trouve sur la Plaza de Armas sous l'arcade en face de la cathédrale.

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Assez perdu de temps, il est l'heure de s'instruire un peu : direction el Museo Santuarios Andinos (calle La Merced 110) et rencontre émouvante avec Juanita, dont le récit de notre guide Victor Hugo a été très captivant. L'entrée est à 15 soles, un pourboire est fortement conseillé ... mais mérité. Mon regret est de ne pas avoir pu ramener de photos, celles-ci étant interdites.

Après cette rencontre, nous avons parcouru de long en large Arequipa. En lisant les différents carnets de voyages qui nous accompagnent, nous nous dirigeons vers plusieurs agences qui proposent l'excursion pour le Cañon del Colca. Il y en a partout ! Il va falloir faire le tri entre celles recommandées et celles qui le sont moins dirons-nous.

Notre souhait est de partir dans le cañon pour 3 jours et 2 nuits en dormant une fois à San Juan de Chuccho et la seconde fois à Sangalle, plus communément appelé l'Oasis.

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On s'arrête en premier lieu à la calle Santa Catalina 106, au Colonial Tours, qui propose un trek au prix de 145 soles/p. comprenant le guide mais pour cela, le groupe doit être composé de 4 personnes en tout. Le départ se fait à 5h30 du matin. Ensuite direction le Santa Catalina Tours, au no 204 de la même rue. Le départ se fait cette fois-ci à 4h00, le circuit est identique, le prix légèrement plus cher, soit 155 soles/p., prix ramené à 150 soles. Mais celui-ci comprend un bus privé. Cette agence donne la possibilité de s'arrêter aux bains thermaux de la Calera dont l'entrée est en supplément: 10 soles/p. Nous avons enchaîné avec l'agence Colca Trek, à la calle Jerusalen 404 : je pense que c'est de loin la meilleure agence et la plus authentique mais la plus chère aussi. Elle a l'avantage de proposer des circuits hors du commun, non-touristiques, qui n'est pas un simple copier-coller de la majorité des agences. Son prix va avec : 630 soles/p. ... si si vous avez bien lu. Cela comprend un bus privé avec nuitée en mode "camping de luxe", divers buffets, arrêts multiples à des endroits stratégiques tant au niveau du paysage que de l'activité. Le plus beau est de se faire présenter le projet pour s'en mettre plein la vue, mais au niveau du porte-monnaie, ça fait super mal.

Après toutes ces visites et ces différents discours, autant dire qu'on est très partagés entre le fait de faire cette excursion du Cañon seuls ou à l'aide d'un guide qui nous apporterait plein d'explication, qui viendrait nous chercher à l'hôtel et nous y ramenerait et tutti quanti.

Pour débattre de tout cela, on est retourné à la Crêperie pour y déguster un bon Pisco Sour (10 soles). La patronne nous offre même des olives: ça tombe bien, on commençait à avoir un petit creux.

Après avoir pris une petite sieste poméridienne et fait le plein d'énergie, on se dirige gentiment vers le restaurant La Quinta qui se situe à la calle Jerusalen 524. Le restaurant propose un menu del dia pour 15 soles comprenant une soupe Zapallo (pumpkin en anglais) comme entrée et comme plat de résistance à choix, brochette de poulet avec légumes et pommes frites ou chicharrones de corvina. Le restaurant présente bien tant de l'extérieur que de l'intérieur et cela se fait sentir : il n'y a personne dans le restaurant et les prix à la carte sont plus importants qu'ailleurs.

Une fois la panse bien remplie, retour à l'hôtel car nous avons rendez-vous avec le marchand de sable cette fois-ci.

19 juillet 2009

4 mai : Nasca -> Arequipa - Au pied des volcans

Une longue journée nous attend ! On a super bien dormi, sans doute le stress et la fatigue de ces premiers jours, le cumul des heures de voyages.

Le matin, on va se promener sur la Plaza de Armas. C'est un peu une coutume que de "visiter" et comparer la place principale de chaque ville. Aujourd'hui, c'est lundi et autant dire qu'il y a un peu d'animation.

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Après cette courte ballade, on va prendre le peti-déjeuner au Grumpy's (calle Lima 174) qui se situe à côté de l'Hôtel Alegria. Cet établissement propose entre autre des petit-déjeuner continental au prix de 7.50 soles et l'américain à 8.50 soles. On a également la possibilité d'y prendre un repas et autant dire que la carte est très variée: pizzas, soupes, pâtes, sandwiches, poissons, ...

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Retour à l'hôtel aux alentours de 10h30 car nous avons rendez-vous avec notre guide pour la visite du Cimetière de Chauchilla (5 soles). Nous partons comme convenu à l'heure péruvienne ... soit 11h30 ! Une 3ème personne doit nous accompagner et elle a du retard. Nous apprenons qu'elle avait rendez-vous avec les "airs" pour le survol des lignes de Nasca. Départ avec notre taxi, nous prenons en route notre guide qui s'appelle Jorge. Ce n'est que 30 minutes plus tard que nous arrivons un peu au milieu de nulle part.

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En toute franchise, la présentation faite par notre guide est assez complète mais terminons la visite sans lui. Il s'en va boire un verre et profitons de cet instant pour faire le tour du cimetière en compagnie de notre routard, un dénommé Eyal (israélien). Il a la chance d'être en vacances 6 mois et profite de faire ce trip à travers l'Argentine, le Chili, le Brésil, le Pérou et ... l'Argentine car il est tombé fou amoureux de leur viande ! Un exemple ? Il a décidé de rejoindre Buenos Aires en bus (question budget) pour une petite ballade de 88 heures.

Ensuite direction le musée de la poterie/céramique ainsi que le musée de l'or qui ne présentent aucun intérêt particulier si ce n'est de vendre quelques babioles faites maison à des touristes.

Puis retour à la Posada vers 13h30. L'estomac sonne creux et décidons d'aller manger. Eyal se propose de nous accompagner pour notre plus grand plaisir. Ce type est fou et on l'adore pour ça ! C'est sans aucun doute l'une des plus belles rencontres de tout notre séjour.

Direction le Ricco Pollo (recommandé par Ronald) toujours situé à la calle Lima à côté de l'Hôtel Allegria. Une fois rentrés, nous avons vite pris la poudre d'escampette tellement les prix sont faramineux !

Par simplification et par gain de temps, on retourne au Grumpy's ! C'est l'occasion de déguster le fameux lomo saltado et on n'est pas déçu !

Notre excursion journalière se poursuit dans le courant de l'après-midi: rendez-vous à 16h00 avec au programme la visite du musée Maria Reiche (5 soles). La visite est très courte mais cela vaut le détour. Contrairement à ce matin, cette fois-ci Jorge est à la hauteur et ses explications sont plus qu'intéressantes et convaincantes. Puis direction le mirador (1 sol) pour assister au coucher de soleil et découvrir enfin les lignes de Nasca. On y voit 3 figures mais depuis le ciel, ça doit vraiment être autre chose. Je ne dis pas que c'est décevant mais tout simplement différent.

500 mètres plus loin, il y a un petit monticule où notre guide nous dépose. On peut y voir d'autres lignes tracées et qui se dirigent vers l'infini : ce phénomène est tout de même incroyable et mystérieux. Le temps de prendre quelques clichés puis retour à la Posada.

Une fois arrivés, nous rencontrons à nouveau Eyal qui est toujours solidement installé devant le PC. C'est l'occasion de voir quelques photos de ses différentes aventures mais nos chemins se séparent tout soudain. Il part le soir même pour Cusco à 20h00 avec arrivée à 11h30 avec Cruz del Sur, catégorie "Cruzeiro Impérial".

Si on doit tirer un bilan de cette journée, on se dit qu'on a payé trop cher par rapport à ce qu'on a vu et ce que l'on nous a présenté. Si on a du temps à perdre, on aurait pu se déplacer en collectivo, sans avoir forcément besoin d'un guide. A bon entendeur. Par contre, je ne sais pas s'il y a moyen de se rendre sans guide au Cimetière de Chauchilla. Pour info, il se situe à 25 km de Nasca et il faut une bonne demi-heure pour y aller.

Il est l'heure de manger et disons qu'il fautbien qu'on tue le temps étant donné que notre bus ne part qu'à 22h00 !!! Direction le Restaurant Los Angeles (calle Bolognesi 266).  Ce restaurant présente une carte riche et variée : des mets typiquements péruviens à gogo. Le cadre est très sympa, les murs sont décorés de cadres représentant les lignes de Nasca, et tout ceci dans une sorte de couloir étroit où de petites tables sont disposées de part et d'autre. L'établissement propose un menu economico avec plat à choix + boisson pour 13 soles. En ce qui nous concerne, on a choisi le menu Los Angeles qui comprend une entrée + un plat + une boisson + un dessert pour la somme de 18 soles/p. J'ai pu découvrir la tant renommée Papas a la huancaina, un vrai régal: c'est une pomme de terre coupée en tranche recouverte d'une sauce mild chili. Pour ma moitié, ce fut une Palta con legumbres, soit un avocat farci de légumes. Je vous passe la description de tous les mets mais pour ceux que ça intéresse, à disposition ... ;-)

Après le repas, nous allons récupérer nos bagages, on termine de tout emballer puis direction le terminal de bus. Une fois nos bagages enregistrés, il ne nous reste plus qu'à attendre. En tout cas, le service est irréprochable et très professionnel.

Une fois à bord, nous avons rendez-vous avec Morphée.

19 juillet 2009

3 mai : Pisco/Paracas -> Nasca - On ne va pas voir les lignes de la main ici ...

Ce matin, il est 6h00 ! Autant dire qu'on a un rythme de vie actuellement telle une poule. Dès que le soleil se couche, on fait de même, dès qu'il pointe le bout de son nez, on est réveillés.

Une fois préparés, on s'est dirigé vers la place du village à la recherche d'un petit-déjeuner. Autant dire qu'à cette heure-là, il n'y a pas grand chose d'ouvert. On a eu la chance de tomber sur la Panaderia qui proposait de très bons gâteaux et du pain.

Retour à l'hôtel car notre guide doit venir nous chercher, et une fois n'est pas coutume, le péruvien a tendance à ne pas être souvent à l'heure. Il arrive sur les coups de 7h20 avec son mini-bus chargé de touristes. Nous faisons la rencontre de Paul et Stéphane de Toronto.

Arrivés au port de Paracas 15 minutes plus tard environ, nous nous chargeons de régler la taxe portuaire de 1 sol/p. et de s'enregistrer sur un registre pour embarquer. Les groupes sont mélangés, le seul but étant de faire embarquer les touristes au plus vite et de remplir les bateaux.

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En route vers les Islas Ballestas ... il faut compter 45 minutes pour les atteindre. Cela en vaut vraiment le détour. Otaries, pingouins et autres espèces à tout va ! Vu la quantité astronomique, vous allez en avoir plein les yeux, nous c'est le cas. A l'origine, je n'étais pas particulièrement emballé de mettre ces îles dans notre programme. Je me disais que nous allions rencontrer 2-3 "bêtes" par-ci par-là ... que nenni ! Aucun regret, bien au contraire. L'espace d'un instant, on se serait crû dans un monde parallèle à la limite du surréel et la brume a bien arrangé les choses pour rendre cette atmosphère encore plus magique.

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Ensuite retour à l'hôtel pour récupérer nos sacs et régler la nuitée. On se dirige vers la place pour prendre un taxi. Là, les prix fusent ! Le prix pour rejoindre la Panaméricaine double voire triple d'un taxi à l'autre. Ne pas hésitez à prendre un taxi qui n'est pas forcément luxueux ...

A peine arrivés sur la Panaméricaine, sans même avoir besoin d'attendre, voici que le bus Soyuz fait son apparition. On prendra le billet à bord comme souvent. Cependant, il est bon de préciser que ce bus s'arrête de toute façon à Ica. Nous payons donc 4 soles/p. pour une heure de route environ.

Une fois arrivés à Ica, on doit prendre un autre billet au comptoir avec place réservée. Le prix est cette fois-ci de 11 soles/p. pour 2h40 de route. Tout s'enchaîne vite et bien. On continue de longer l'Océan Pacifique et les paysages sont magnifiques.

Le fait d'avoir choisi cette compagnie est un point positif car cela nous permet d'être avec les locaux car c'est un peu le bus de "Monsieur tout le monde". Les prix sont tellement dérisoires.

Une fois débarqués à Nasca, nous nous dirigeons vers l'hôtel que nous avions repéré dans nos guides qui se trouve être juste en face du Terminal à l'entrée de la ville. On se dirige donc vers l'Hôtel Alegria mais une fois franchi le seuil de la porte, on se rend vite compte que nous avons affaire un autre budget qui n'est pas le nôtre. On nous propose une chambre avec salle de bains privative au prix de 150 soles et avec SDB commune au prix de 60 soles. Trop cher pour nous ! On se dirige donc de l'autre côté du terminal vers un autre endroit que nous avions repéré : Hostal Posada Guadalupe (calle San Martin 225 / tél.: (056) 522249 / tourvera@hotmail.com).

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Nous avons la chance d'arriver assez tôt car les chambres sont vite limitées, normal vu le prix : 40 soles avec SDB privative et Internet gratuit. Le cadre est génial, il y a une sorte de patio intérieur qui nous montre qu'on est en vacances ... La pension est tenue par une famille. Nous avons droit à la chambre no 5 qui comporte un lit matrimonial et un lit simple ... faute d'autres chambres, il nous propose celle-ci, autant dire que nous avons largement la place et en plus il y a de la chaude voire bouillante ! Le patron, Ronald, nous propose d'entrée ses services. Il nous montre tout de suite où aller acheter notre billet pour Arequipa puisque nous partons le lendemain. Cette fois-ci, au vu de la longueur du trajet, nous choisissons de prendre la compagnie Cruz del Sur. A l'hôtel, nous faisons cette fois-ci la rencontre de Julian (péruvien habitant Paris) et de sa femme Sonia : on parle enfin français, on s'échange nos premières expériences et c'est génial.

Le départ est prévu à 22h00 le lendemain soir avec arrivée à 7h00. Le prix du billet est de 81 soles/p. C'est un autre prix mais vu que nous allons y passer la nuit, autant être à l'aise.

Ronald nous propose par la même occasion ses services de guide. En ce qui nous concerne, on reconce à voir les lignes de Nasca depuis l'avion. Il nous vend donc un package avec transport et guide inclus pour la visite du mirador pour admirer les lignes de Nasca, du musée Maria Reiche, du cimetière de Chauchilla, du musée de l'or et de la poterie pour un prix de 95 soles/p. Le prix des entrées n'est pas inclus.

Il est bon de préciser que Ronald propose une palette de visite très variée puisqu'il y a également la possibilité de faire un circuit non-conventionnel en visitant les lignes de Palpa qui sont moins connues mais tout aussi intéressantes à priori.

Nous profitons de notre séjour à Nasca pour retirer à nouveau de l'argent mais cette fois-ci dans un bancomat autre que ATM: notre choix limité s'est porté sur la compagnie BDC dont le retrait maximal est de 700 soles; c'est mieux mais on retirerait bien davantage.

Il est temps de chercher un restaurant maintenant. On n'a pas beaucoup mangé dans la journée. Après avoir parcouru la ville de Nasca, notre choix se porte sur le restaurant Noqanchis Mikuson (calle Bolognesi, 2° cuadra). On y mange très bien pour par cher : poulet pané accompagné de "arroz y papas" pour moi et du poisson pané pour ma moitié accompagné d'une boisson ... total 25 soles, pourboire compris, une misère. C'est sans aucun doute un coup de coeur pour nous puisque la famille qui tient ce restaurant est très accueillante, prend la peine de discuter avec nous, des sourires sincères nous sont adressés ... un très bon souvenir. Le restaurant propose également des menus du jour à 6 soles pour information. Il ne faut pas hésiter à demander dans chaque restaurant s'ils proposent un "menu del dia".

Retour à l'hôtel, une bonne douche et dodo. Clic !

18 juillet 2009

2 mai : Lima -> Pisco - Le sol a tremblé ici ...

Réveil à 6h35 !

Notre mission du jour est d'acheter les billets de bus pour Pisco. On décide d'aller au terminal de bus à pied, car cela nous permettra de découvrir dans les grandes lignes le centre de Lima. On repasse par la Plaza de Armas et San Martin entre autres.

Ma moitié s'occupe du Guide du Routard et moi du Lonely Planet. Après un rapide coup d'oeil dans nos guides respectifs, nous avons rendez-vous à la Calle Carlos Zavala au comptoir du bus Ormeno. Quel accueil ... digne d'une porte de prison. A titre d'information, cette compagnie propose 2 bus par jour: le premier est à 9h30 et le deuxième à 13h30, catégorie royale uniquement pour un prix de 45 soles par personne. Trop cher pour le petit parcours qui nous attend. On se dirige donc vers le comptoir Soyuz qui se trouve quelques mètres plus loin. Départ toutes les 7 minutes avec un prix de 17 soles par personne pour Pisco ! Vendu !!!

On retourne donc à l'hôtel et on décide d'aller manger enfin quelque chose au coin de la rue. On a pris un déjeuner américain (le nom m'échappe) à 7.50 soles/p qui comprend : thé ou café + un jus au choix + toast avec confiture + tortilla. Un vrai régal. Après s'être bien rempli la panse, on est allés chercher nos sacs, régler la nuitée à la réception (50 soles). D'un point de vue personnel, je trouve que l'on fait trop de publicité pour cet hôtel et qu'on peut trouver moins cher pour un service équivalent.

Pour se rendre au terminal : taxi à 6 soles. Il ne faut pas hésiter à marchander au Pérou. En disant cela, je ne dis pas qu'il faut profiter de notre statut de touriste mais autant dire qu'ils ne gênent pas de gonfler les prix.

Départ pour Pisco à 11h15 avec arrivée à 15h00. Le bus nous dépose sur la Panaméricaine. On prend un taxi (6 soles) qui nous mène au centre de Pisco en 15 minutes. Déposés sur la Plaza de Armas, on en profite pour retirer de l'argent au bancomat.

Pisco, pour rappel, a été l'épicentre d'un important séisme le 15 août 2007 et autant dire que les "sequelles" sont toujours présentes.

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On se sent vite agressés par les racolleurs. L'un d'entre eux nous propose de nous emmener à l'Hôtel El Contado (calle Arequipa 136 / tél.: (056) 533623 / Gerente: Mercedes Reyes Breña) avec nuitée à 40 soles, comprenant un accès gratuit à Internet. Il y a aussi la possibilité de laver son linge moyennant paiement (de mémoire, c'est 3-4 soles le kilo). Il est bien situé à environ 300 mètres de la Plaza de Armas mais la rue est très calme et c'est l'idéal pour y dormir.

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Une fois nos sacs déposés et s'être raffraichis un tant soit peu, nous nous dirigeons avec le guide vers son agence qui est la Paracas Explorer (A.H. Alan Garcia Mz. D - Lt.9 / tél.: (056) 545089) qui se trouve sur la place principale en entrant dans le village. Il nous vend un package pour les Islas Ballestas au prix de 40 soles/p. Il viendra nous chercher à 7h00 demain matin avec retour à l'hôtel pour 11 heures.

Notre guide a voulu nous vendre un programme pour Nasca, que nous n'avons pas accepté mais je le mets pour vous faire une idée : Une nuit à l'Hôtel Camiluz, transport de Pisco à Ica (de Ica à Nasca non compris), city tour avec mirador de Nasca, cimetière de Chauchilla et taxi pour un prix de 60 dollars/p. (soit 180 soles/p.) ... autant dire que c'est trop cher ! Vous le constaterez au cours de mon récit.

Sur conseil de notre guide, nous allons manger au Don Santiago qui est un resto qui propose de la cuisine typiquement locale mais également traditionnelle. Il y en a pour tous les prix : de 5 à 25 soles ! Un bon repas chaud, le premier depuis notre arrivée au Pérou. Il est également l'heure pour nous de déguster le tant attendu Inca Kola, une boisson jaune fluo au goût de chewing-gum : un pur délice !!!

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Ensuite retour à l'hôtel et place aux rêves.

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